LISI DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2012
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Responsabilité Sociétale des Entreprises
Afin de garantir et de réaliser cette ambition, LISI s’est doté
d’une politique et d’une organisation HSE visant à déterminer
les principales voies de progrès, à prioriser ses objectifs,
et à en déduire les actions adaptées. Cette politique et
cette organisation s’appuient sur le référentiel international
OHSAS 18001 (norme internationale relative au système de
management de la santé et de la sécurité au travail).
L’adhésion et l’investissement de chaque collaborateur et de
chaque collaboratrice du Groupe sont activement recherchées
dans cette démarche d’amélioration de la sécurité au travail de
nos sites.
En juin 2011, un Forum HSE a réuni les directions de chaque
division, l’ensemble des directeurs de sites et des responsables
HSE et le Groupe LISI ; ceux-ci se sont alors fixé des objectifs
ambitieux mais réalistes. En particulier :
chaque site de production doit faire certifier son système de
management de la santé et de la sécurité au travail selon le
référentiel international OHSAS 18001 par un organisme de
certification indépendant d’ici à fin 2013,
les taux de fréquence des accidents du travail avec et sans
arrêt (TF1) de tous les sites doivent se situer en dessous de 10,
et ce, en intégrant les travailleurs intérimaires travaillant pour
le compte de l’entreprise, d’ici à fin 2013.
L’atteinte des objectifs passe par différents types d’actions.
Tout d’abord
techniquement
, LISI travaille constamment à
l’amélioration des postes de travail. Ainsi, en 2012, LISI a investi
5,6 M€ dans le domaine de la sécurité et de l’environnement,
notamment la sécurisation desmachines et les aménagements
ergonomiques ou bien l’aide à la manutention. Par exemple,
le site de Delle 2 a travaillé conjointement avec les opérateurs
pour réaliser des modifications sur les tables de tri. Plusieurs
sites, comme LISI AUTOMOTIVE Knipping à Kierspe ou LISI
AEROSPACE à Saint-Ouen l’Aumône, ont également investi dans
du matériel d’aide à la manutention.
Ensuite, d’un point de vue
organisationnel
, les sites mettent en
place un système de management de la santé et de la sécurité
selon le référentiel international OHSAS 18001. A fin 2012,
7 sites sur 38 sont d’ores et déjà certifiés OHSAS 18001 (Caen,
Grandvillars, Heidelberg, Izmir, Kierspe, Rugby, Shanghai).
C’est sur le plan
comportemental
que le Groupe LISI a
souhaité mettre d’avantage d’efforts. En effet, sachant que
73 % des accidents du travail avec arrêt ont une composante
comportementale – qu’elle soit consciente ou inconsciente –
LISI a souhaité développer des actions en liaison directe avec
la responsabilité de chacun dans la survenue des accidents de
travail. Il s’agit principalement de remettre la sécurité à la place
qu’elle mérite : ce doit être la première préoccupation au cœur
des ateliers, puisque c’est bien ici que se produisent la grande
majorité des accidents.
Les actions engagées peuvent se répartir en 2 actions distinctes
et complémentaires :
1) de nombreux sites ont mis en place une démarche de
« rencontres sécurité ». L’objectif est de renforcer le dialogue
entre le management et les opérateurs. En effet, les
managers, qu’ils soient opérationnels ou non, doivent réaliser
une de ces rencontres. Ils observent un opérateur de l’atelier
et relèvent les bonnes pratiques ainsi que les éventuelles
situations dangereuses. Après cette phase d’observation,
un dialogue s’engage ensuite avec l’opérateur afin qu’il
puisse, lui également, prendre conscience de ces situations
dangereuses. Dès lors, il est le plus à même de savoir quelle
est la meilleure manière de se soustraire au danger ; c’est
donc lui, à travers la discussion menée avec le manager, qui
trouvera la meilleure protection face au risque observé.
2) LISI a décidé d’aller plus loin dans la démarche en développant
un programme de changement de la culture sécurité avec un
consultant. Celle-ci a démarré fin 2011 sur 4 sites pilotes et
a pris véritablement son essor en 2012, avec des résultats
prometteurs. Le programme débute par une évaluation de la
culture de la sécurité via un questionnaire que chaque salarié
doit remplir. Ce questionnaire est anonyme ce qui permet à
chacun de s’exprimer librement. Après analyse des résultats,
le personnel de chaque service se rencontre au sein d’ateliers
de dialogue, dont le but est de faire le bilan des bonnes
pratiques et des points à améliorer. Avec l’aide du consultant,
chacun travaille ensuite à supprimer les comportements
anti-sécuritaires à 2 niveaux :
– éradiquer les comportements anti-sécuritaires conscients
en accompagnant les managers de proximité dans leurs
rapports avec leurs collaborateurs. Cette approche est
menée à travers des sessions de partage d’expérience et
de réflexions sur les valeurs de la sécurité au travail.
– réduire les comportements anti-sécuritaires inconscients
à travers des séances communes durant lesquelles, le
consultant fait prendre conscience des risques et des
dangers. Par le biais d’entraînements, il s’agit de changer
les comportements et l’approche de la sécurité au sein des
ateliers.
Chaque collaborateur, qu’il soit opérateur ou manager, bâtit
cette culture sécurité. Chacun doit participer à créer un
environnement de travail où les risques sont maîtrisés. Et
chaque salarié doit également prêter attention à sa propre
sécurité comme à celle de ses collègues.
1.4.2 Le bilan des accords signés avec les organisations
syndicales ou les représentants du personnel en matière de
santé et de sécurité au travail
Les accords relatifs à la santé et la sécurité en 2012 sont les
suivants :
LISI AUTOMOTIVE KKP (Mellrichstadt) :
Signature d’un « Accord
pré retraite »,
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