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LISI 2016 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

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2.2.17

I

Définition de la notion de « courant » et

« non courant » dans la présentation du bilan

Les actifs et les passifs dont la maturité est inférieure au cycle

d’exploitation, généralement égal à 12 mois, sont classés en actifs et

passifs courants. Si leur échéance excède cette durée, ils sont classés

en actifs ou passifs non courants.

2.2.18

I

Présentation du compte de résultat

Le Groupe a choisi de maintenir la présentation des agrégats

ci-dessous, à caractère non strictement comptable, dont les

définitions sont les suivantes :

■■

L’Excédent Brut d’Exploitation Courant (EBITDA) comprend la

valeur ajoutée, les charges administratives et commerciales, le

coût des pensions et retraites et le coût des rémunérations en

actions. Il n’inclut pas les dotations et reprises aux amortissements

et provisions.

■■

Le Résultat Opérationnel Courant (EBIT) comprend l’Excédent Brut

d’Exploitation Courant (EBITDA) ainsi que les dotations et reprises

aux amortissements et provisions.

■■

Le Résultat Opérationnel intègre l’EBIT et les autres produits

et charges opérationnels non récurrents. Ces éléments non

récurrents sont définis strictement comme les produits et charges

résultant d’événements ou de transactions clairement distincts des

activités récurrentes et dont on estime qu’ils n’ont pas une valeur

prédictive en raison :

de leur nature inhabituelle et ;

de leur occurrence aléatoire, tels que les charges ou indemnités

reçues relatives aux sinistres, les coûts liés aux fermetures, les

restructurations lourdes et fermetures de sites, les dépréciations

des survaleurs et les plus ou moins-values de cession d’actifs hors

exploitation corporels ou incorporels.

2.2.18.1 Ventes de biens et prestations de services

Les produits provenant de la vente de biens sont comptabilisés dans

le compte de résultat lorsque les risques et avantages significatifs

inhérents à la propriété des biens ont été transférés à l’acheteur.

Le chiffre d’affaires est indiqué après déduction des escomptes. Les

montants des royalties, ou des redevances de brevet, ou d’exploitation

d’une marque sont enregistrés dans le chiffre d’affaires.

2.2.18.2 Paiements au titre de contrats de location simple

Les paiements au titre de contrats de location simple sont

comptabilisés en charges sur une base linéaire sur la durée du contrat

de location.

2.2.18.3 Paiements au titre de contrats de location‑financement

Les paiementsminimaux au titre d’un contrat de location-financement,

tels que décrits au paragraphe 2.2.8.2 sont ventilés entre charges

financières et amortissements de la dette. La charge financière est

affectée à chaque période couverte par le contrat de location de

manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant à appliquer au

solde de la dette restant dû.

2.2.18.4 Coût du financement et autres charges et produits

financiers

Le coût du financement inclut :

les charges d’intérêts sur emprunts calculées en utilisant la

méthode du taux d’intérêt effectif ;

les charges d’intérêts comprises dans les paiements effectués au

titre d’un contrat de location-financement et calculées en utilisant

la méthode du taux d’intérêt effectif ;

les produits d’intérêts générés par les placements de trésorerie ;

les variations des justes valeurs des instruments financiers ;

les produits provenant des dividendes des sociétés non consolidées

sont comptabilisés dans le compte de résultat dès que le Groupe

acquiert le droit à percevoir les paiements, soit, dans le cas des titres

cotés, à la date de détachement.

Les autres produits et charges financiers incluent principalement les

profits et pertes de change.

2.2.18.5 Impôt sur le résultat

L’impôt sur le résultat (charge ou produit) comprend la charge

(le produit) d’impôt à payer au titre de chaque exercice et la charge

(le produit) d’impôt différé. L’impôt est comptabilisé en résultat sauf

s’il se rattache à des éléments qui sont comptabilisés directement en

capitaux propres ; auquel cas il est comptabilisé en capitaux propres.

Les impôts différés sont déterminés selon la méthode du report

variable, pour toutes les différences temporaires existantes à la date

de clôture entre les valeurs fiscales et les valeurs comptables des

actifs et des passifs du bilan consolidé. Les survaleurs non déductibles

fiscalement ne donnent pas lieu à la constatation d’impôt différé.

Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que si leur

récupération est probable. Les actifs et passifs d’impôts différés

sont évalués aux taux d’impôts qui sont en vigueur au moment du

dénouement des différences temporelles.

Notamment, l’examen de la recouvrabilité des reports déficitaires

fait l’objet d’une prudence particulière car ceux-ci ne seraient

récupérables que si la filiale concernée ou son périmètre d’intégration

fiscale réalise des profits suffisants dans un futur proche.

Concernant les sociétés françaises, suite à la suppression de la taxe

professionnelle et son remplacement par la CET et la CVAE à partir

de 2010, le Groupe a décidé de considérer la CVAE dans le champ de

la norme IAS 12. Cette décision conduit à présenter cette taxe sur la

ligne « impôts » du compte de résultat.

Les impôts différés des sociétés françaises dont l’horizon de

recouvrabilité est supérieur à 3 ans ont été réévalués, afin de tenir

compte de l’article de la loi de finances pour 2017 sur la réduction

progressive de l’impôt sur les sociétés.

2.2.18.6 Résultat par action

Le résultat net par action (avant dilution) est calculé en faisant le rapport

entre le résultat net de l’exercice et le nombre moyen pondéré d’actions

en circulation au cours de l’exercice, après déduction des actions

détenues par le Groupe (actions propres). Le résultat net dilué par action

états financiers consolidés

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