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LISI 2016 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2.2.2

I

Bases de préparation des états financiers

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros, sauf indication

contraire.

Ils sont préparés sur la base du coût historique à l’exception des actifs

et passifs suivants évalués à leur juste valeur : instruments financiers

dérivés, instruments financiers détenus à des fins de transaction et

instruments financiers classés comme disponibles à la vente, passifs

résultant de transactions dont le paiement est fondé sur des actions

et qui seront réglés en trésorerie.

Les actifs non courants destinés à être vendus sont évalués au

montant le plus faible entre la valeur comptable et la juste valeur

diminuée des coûts des ventes.

Selon les normes IFRS, certaines options comptables nécessitent

de prendre des positions fondées sur un jugement ou sur des

hypothèses qui ont un impact sur les montants des actifs et des

passifs, des produits et des charges, notamment en ce qui concerne

les éléments suivants :

les durées d’amortissements des immobilisations (notes 2.2.7.3

et 2.2.8.4) ;

les évaluations retenues pour les tests de pertes de valeur

(note 2.2.8.5) ;

l’évaluation des provisions et des engagements de retraites

(notes 2.2.13 et 2.2.14) ;

la valorisation des instruments financiers à la juste valeur

(notes 2.2.6, 2.2.8.6, 2.2.11 et 2.2.12) ;

la valorisation des paiements en actions (note 2.2.14.2) ;

la reconnaissance des impôts différés actifs (note 2.2.18.5).

Ces jugements et hypothèses prennent en compte les risques

spécifiques des secteurs concernés par l’activité de LISI ainsi que les

risques généraux liés au contexte économique. La période actuelle

caractérisée par une plus grande volatilité limite la visibilité. En

conséquence, les prévisions qui servent de base à ces jugements et

hypothèses peuvent présenter des écarts avec les réalisations futures.

La Direction revoit ses estimations et appréciations de manière

continue sur la base de son expérience passée ainsi que sur des

facteurs jugés raisonnables qui constituent le fondement de ses

appréciations pour la valeur comptable des éléments d’actif et de

passif. L’impact des changements d’estimation est comptabilisé au

cours de la période du changement s’il n’affecte que cette période ou

au cours de la période du changement et des périodes ultérieures si

celles-ci sont également affectées par le changement.

Les jugements exercés par la Direction au regard des normes IFRS

ayant un impact significatif sur les états financiers et les estimations

présentant un risque important de variations au cours des périodes

ultérieures concernent notamment les provisions (notes 2.2.13 et

2.6.4), les impôts différés actifs (note 2.6.7) et les tests de dépréciation

sur les actifs (notes 2.2.8.5 et 2.6.1.1). Les calculs des engagements

de fin de carrière et des tests de valeur reposent sur des hypothèses

actuarielles dont la sensibilité peut avoir des incidences sur les charges

comptabilisées sous forme de provisions. Ces hypothèses font l’objet

d’une analyse division par division sur la base d’informations données

par des experts indépendants (actuaires, etc…).

Appréciation des sources majeures d’incertitude

Les différents secteurs d’activité du Groupe ont connu sur les

dernières années des croissances différentes; ces évolutions n’ont

pas généré d’incertitudes majeures.

Sensibilités identifiées

Les sensibilités principales recensées et suivies par le management

portent sur les données et hypothèses liées à la mise en œuvre des

tests de valeur. Ces hypothèses sont consolidées au travers d’une

démarche de collecte d’informations prévisionnelles auprès de

grands acteurs du secteur (hypothèses de marché) et d’actuaires

(hypothèses de taux).

Traitement comptable de la CVAE

Suite au communiqué du Conseil National de la Comptabilité du

14 janvier 2010, le Groupe a décidé de qualifier la CVAE (cotisation

sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) d’impôt sur le résultat devant

entrer dans le champ d’application d’IAS 12. Cette décision est basée

sur une position de l’IFRIC datant de 2006 et précisant que le terme

« bénéfice imposable » implique une notion de montant net plutôt que

de montant brut sans qu’il soit nécessairement identique au résultat

comptable. De plus, ce choix permet d’assurer la cohérence avec le

traitement comptable appliqué aux taxes similaires dans d’autres

pays étrangers.

Traitement du Crédit impôt recherche

Les produits liés au crédit d’impôt recherche sont classés au compte

de résultat dans la rubrique « autres produits ».

Traitement du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi

(CICE)

Le CICE a été présenté en application des normes IFRS en déduction

des charges de personnel pour un montant de 9,7 M€.

2.2.3

I

Principes de consolidation

Une filiale est une entité contrôlée par la société mère. Le contrôle

existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger directement ou

indirectement les politiques financières et opérationnelles de l’entité

afin d’obtenir des avantages de ses activités. La liste des sociétés

consolidées est donnée en note 2.3.3. Au 31 décembre 2016 toutes

les sociétés sont incluses dans le périmètre selon la méthode

d’intégration globale.

2.2.4

I

Transactions éliminées dans les états financiers

consolidés

Les soldes bilanciels, les pertes et gains latents, les produits et les

charges résultant des transactions intragroupe sont éliminés lors de

la préparation des états financiers consolidés.

Les pertes latentes sont éliminées de la même façon que les

profits latents, mais seulement dans la mesure où elles ne sont pas

représentatives d’une perte de valeur.

états financiers consolidés

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