Table of Contents Table of Contents
Previous Page  37 / 160 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 37 / 160 Next Page
Page Background

LISI 2016 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

37

2.2.5

I

Méthodes de conversion des éléments en devises

2.2.5.1 Transaction en monnaies étrangères

Les transactions en monnaies étrangères sont enregistrées dans

la monnaie fonctionnelle au cours du taux de change en vigueur

à la date de l’opération. À la date de clôture, les actifs et passifs

monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis dans la

monnaie fonctionnelle au cours en vigueur à la date de clôture. Les

écarts de change résultant de la conversion sont comptabilisés en

produits ou en charges, à l’exception des écarts sur les emprunts en

devises constituant une couverture de l’investissement net dans une

entité étrangère qui sont comptabilisés en réserve de conversion,

en tant que composante distincte des capitaux propres. Ils sont

comptabilisés en résultat lors de la sortie de l’entité.

2.2.5.2 Conversion des états financiers des filiales et co-entreprises

consolidées

Les états financiers des filiales et co-entreprises, dont la monnaie

fonctionnelle n’est pas l’euro sont convertis au cours de change en

vigueur à la clôture de l’exercice pour le bilan et au cours de change

moyen pour le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie.

Les écarts de change résultant des conversions sont comptabilisés

en réserve de conversion, en tant que composante distincte des

capitaux propres.

2.2.6

I

Instruments financiers

2.2.6.1 Instruments financiers non dérivés

Les instruments financiers non dérivés comprennent les placements

dans des instruments de capitaux propres et les titres d’emprunts,

les clients et autres débiteurs, la trésorerie et les équivalents de

trésorerie, les prêts et dettes financières, les fournisseurs et autres

créditeurs. Les instruments financiers non dérivés sont comptabilisés

ainsi qu’indiqué dans les notes spécifiques qui suivent : 2.2.8.6, 2.2.10,

2.2.11, 2.2.12, 2.2.15 et 2.2.16.

2.2.6.2 Instruments financiers dérivés

Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour couvrir

son exposition aux risques de change et de taux d’intérêt résultant

de ses activités opérationnelles, financières et d’investissement.

Conformément à sa politique de gestion de trésorerie, la société

LISI S.A. ne détient, ni n’émet des instruments financiers dérivés à

des fins de spéculation.

Cependant les instruments dérivés qui ne répondent pas aux critères

de couverture sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur par

résultat. Le profit ou la perte résultant de la réévaluation à la juste

valeur est enregistré immédiatement en résultat.

Lorsqu’un instrument financier dérivé est désigné comme instrument

de couverture des variations de flux de trésorerie d’un actif ou passif

comptabilisé, ou d’une transaction prévue hautement probable, la part

jugée efficace de la variation de juste valeur de l’instrument financier

dérivé est comptabilisée en capitaux propres. Les profits ou pertes

associés cumulés sont sortis des capitaux propres et inclus dans le

résultat de la ou des période(s) au cours desquelles la transaction

couverte affecte le résultat.

2.2.7

I

Actifs incorporels

2.2.7.1 Survaleurs

Conformément aux dispositions de lanorme IFRS3, les regroupements

d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition.

Selon cette méthode, lors de la première consolidation d’une entité

sur laquelle le Groupe a directement ou indirectement le contrôle, les

actifs et les passifs acquis, ainsi que les passifs éventuels assumés,

sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. A cette

date, la survaleur est évaluée à son coût, celui-ci correspondant

à la différence entre le coût du regroupement d’entreprises et la

part d’intérêt de LISI dans la juste valeur des actifs, des passifs

identifiables.

Pour les acquisitions antérieures au 1

er

janvier 2004, la survaleur

est maintenue à son coût présumé qui représente le montant net

comptabilisé selon le référentiel comptable précédent diminué des

amortissements.

Depuis cette date, la survaleur est évaluée à son coût, diminué du

cumul des pertes de valeur. Elle est affectée à des unités génératrices

de trésorerie ou regroupements d’unités génératrices de trésorerie et

n’est pas amortie, mais fait l’objet d’un test de dépréciation au minimum

une fois par an suivant la méthode décrite au paragraphe 2.2.8.5.

Si la survaleur est négative, elle est constatée en profit au compte de

résultat.

2.2.7.2 Recherche et développement

Les dépenses de recherche supportées en vue d’acquérir une

compréhension et des connaissances scientifiques ou techniques

nouvelles sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues.

Dans le référentiel IFRS, les dépenses de développement, c’est-à-

dire découlant de l’application des résultats de la recherche à un

plan ou un modèle en vue de la production de produits et procédés

nouveaux ou substantiellement améliorés sont comptabilisées en

tant qu’immobilisations si le Groupe peut démontrer notamment

l’existence d’avantages économiques futurs probables. Les dépenses

de développement mises en œuvre au sein du Groupe LISI portent

majoritairement sur des produits en co-développement avec les

clients et non sur des évolutions de processus industriels.

Du fait de la nature des frais de recherche et développement engagés

par le Groupe LISI, la plupart des frais encourus ne répond pas aux

critères d’activation en immobilisations incorporelles et sont donc

enregistrés en charges. Le Groupe évalue périodiquement les projets

significatifs pour identifier les éventuelles dépenses activables.

2.2.7.3 Autres actifs incorporels

Les concessions, brevets et les logiciels informatiques sont inscrits

à leur coût historique et font l’objet d’un plan d’amortissement. Les

immobilisations incorporelles acquises lors d’un regroupement

d’entreprises sont comptabilisées à leur juste valeur à la date

d’acquisition. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité

déterminée font l’objet d’un amortissement sur cette durée, alors que

les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée font

l’objet d’un test de dépréciation à chaque arrêté comptable publié.

états financiers consolidés

3