LISI 2016 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
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2.2.5
I
Méthodes de conversion des éléments en devises
2.2.5.1 Transaction en monnaies étrangères
Les transactions en monnaies étrangères sont enregistrées dans
la monnaie fonctionnelle au cours du taux de change en vigueur
à la date de l’opération. À la date de clôture, les actifs et passifs
monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis dans la
monnaie fonctionnelle au cours en vigueur à la date de clôture. Les
écarts de change résultant de la conversion sont comptabilisés en
produits ou en charges, à l’exception des écarts sur les emprunts en
devises constituant une couverture de l’investissement net dans une
entité étrangère qui sont comptabilisés en réserve de conversion,
en tant que composante distincte des capitaux propres. Ils sont
comptabilisés en résultat lors de la sortie de l’entité.
2.2.5.2 Conversion des états financiers des filiales et co-entreprises
consolidées
Les états financiers des filiales et co-entreprises, dont la monnaie
fonctionnelle n’est pas l’euro sont convertis au cours de change en
vigueur à la clôture de l’exercice pour le bilan et au cours de change
moyen pour le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie.
Les écarts de change résultant des conversions sont comptabilisés
en réserve de conversion, en tant que composante distincte des
capitaux propres.
2.2.6
I
Instruments financiers
2.2.6.1 Instruments financiers non dérivés
Les instruments financiers non dérivés comprennent les placements
dans des instruments de capitaux propres et les titres d’emprunts,
les clients et autres débiteurs, la trésorerie et les équivalents de
trésorerie, les prêts et dettes financières, les fournisseurs et autres
créditeurs. Les instruments financiers non dérivés sont comptabilisés
ainsi qu’indiqué dans les notes spécifiques qui suivent : 2.2.8.6, 2.2.10,
2.2.11, 2.2.12, 2.2.15 et 2.2.16.
2.2.6.2 Instruments financiers dérivés
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour couvrir
son exposition aux risques de change et de taux d’intérêt résultant
de ses activités opérationnelles, financières et d’investissement.
Conformément à sa politique de gestion de trésorerie, la société
LISI S.A. ne détient, ni n’émet des instruments financiers dérivés à
des fins de spéculation.
Cependant les instruments dérivés qui ne répondent pas aux critères
de couverture sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur par
résultat. Le profit ou la perte résultant de la réévaluation à la juste
valeur est enregistré immédiatement en résultat.
Lorsqu’un instrument financier dérivé est désigné comme instrument
de couverture des variations de flux de trésorerie d’un actif ou passif
comptabilisé, ou d’une transaction prévue hautement probable, la part
jugée efficace de la variation de juste valeur de l’instrument financier
dérivé est comptabilisée en capitaux propres. Les profits ou pertes
associés cumulés sont sortis des capitaux propres et inclus dans le
résultat de la ou des période(s) au cours desquelles la transaction
couverte affecte le résultat.
2.2.7
I
Actifs incorporels
2.2.7.1 Survaleurs
Conformément aux dispositions de lanorme IFRS3, les regroupements
d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition.
Selon cette méthode, lors de la première consolidation d’une entité
sur laquelle le Groupe a directement ou indirectement le contrôle, les
actifs et les passifs acquis, ainsi que les passifs éventuels assumés,
sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. A cette
date, la survaleur est évaluée à son coût, celui-ci correspondant
à la différence entre le coût du regroupement d’entreprises et la
part d’intérêt de LISI dans la juste valeur des actifs, des passifs
identifiables.
Pour les acquisitions antérieures au 1
er
janvier 2004, la survaleur
est maintenue à son coût présumé qui représente le montant net
comptabilisé selon le référentiel comptable précédent diminué des
amortissements.
Depuis cette date, la survaleur est évaluée à son coût, diminué du
cumul des pertes de valeur. Elle est affectée à des unités génératrices
de trésorerie ou regroupements d’unités génératrices de trésorerie et
n’est pas amortie, mais fait l’objet d’un test de dépréciation au minimum
une fois par an suivant la méthode décrite au paragraphe 2.2.8.5.
Si la survaleur est négative, elle est constatée en profit au compte de
résultat.
2.2.7.2 Recherche et développement
Les dépenses de recherche supportées en vue d’acquérir une
compréhension et des connaissances scientifiques ou techniques
nouvelles sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues.
Dans le référentiel IFRS, les dépenses de développement, c’est-à-
dire découlant de l’application des résultats de la recherche à un
plan ou un modèle en vue de la production de produits et procédés
nouveaux ou substantiellement améliorés sont comptabilisées en
tant qu’immobilisations si le Groupe peut démontrer notamment
l’existence d’avantages économiques futurs probables. Les dépenses
de développement mises en œuvre au sein du Groupe LISI portent
majoritairement sur des produits en co-développement avec les
clients et non sur des évolutions de processus industriels.
Du fait de la nature des frais de recherche et développement engagés
par le Groupe LISI, la plupart des frais encourus ne répond pas aux
critères d’activation en immobilisations incorporelles et sont donc
enregistrés en charges. Le Groupe évalue périodiquement les projets
significatifs pour identifier les éventuelles dépenses activables.
2.2.7.3 Autres actifs incorporels
Les concessions, brevets et les logiciels informatiques sont inscrits
à leur coût historique et font l’objet d’un plan d’amortissement. Les
immobilisations incorporelles acquises lors d’un regroupement
d’entreprises sont comptabilisées à leur juste valeur à la date
d’acquisition. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité
déterminée font l’objet d’un amortissement sur cette durée, alors que
les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée font
l’objet d’un test de dépréciation à chaque arrêté comptable publié.
états financiers consolidés
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