ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
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LISI 2015 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
2.2.3 Principes de consolidation
Une filiale est une entité contrôlée par la société mère. Le
contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger
directement ou indirectement les politiques financières et
opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de
ses activités. La liste des sociétés consolidées est donnée en
note 2.4.2. Au 31 décembre 2015, conformément à la norme
IFRS 11 « Accords conjoints », la société ANKIT Fasteners est
consolidée selon la méthode de la mise en équivalence. Toutes
les autres sociétés sont incluses dans le périmètre selon la
méthode d’intégration globale.
2.2.4 Transactions éliminées dans les états financiers
consolidés
Les soldes bilanciels, les pertes et gains latents, les produits
et les charges résultant des transactions intragroupe sont
éliminés lors de la préparation des états financiers consolidés.
Les pertes latentes sont éliminées de la même façon que les
profits latents, mais seulement dans la mesure où elles ne sont
pas représentatives d’une perte de valeur.
2.2.5 Méthodes de conversion des éléments en devises
2.2.5.1 Transaction en monnaies étrangères
Les transactions en monnaies étrangères sont enregistrées
dans la monnaie fonctionnelle au cours du taux de change
en vigueur à la date de l’opération. À la date de clôture, les
actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères
sont convertis dans la monnaie fonctionnelle au cours en
vigueur à la date de clôture. Les écarts de change résultant de
la conversion sont comptabilisés en produits ou en charges, à
l’exception des écarts sur les emprunts en devises constituant
une couverture de l’investissement net dans une entité
étrangère qui sont comptabilisés en réserve de conversion, en
tant que composante distincte des capitaux propres. Ils sont
comptabilisés en résultat lors de la sortie de l'entité.
2.2.5.2 Conversion des états financiers des filiales et
co-entreprises consolidées
Les états financiers des filiales et co-entreprises, dont la
monnaie fonctionnelle n’est pas l’euro sont convertis au cours
de change en vigueur à la clôture de l’exercice pour le bilan
et au cours de change moyen pour le compte de résultat et le
tableau des flux de trésorerie. Les écarts de change résultant
des conversions sont comptabilisés en réserve de conversion,
en tant que composante distincte des capitaux propres.
2.2.6 Instruments financiers
2.2.6.1 Instruments financiers non dérivés
Les instruments financiers non dérivés comprennent les
placements dans des instruments de capitaux propres et les
titres d’emprunts, les clients et autres débiteurs, la trésorerie et
les équivalents de trésorerie, les prêts et dettes financières, les
fournisseurs et autres créditeurs. Les instruments financiers
non dérivés sont comptabilisés ainsi qu’indiqué dans les notes
spécifiques qui suivent : 2.2.8.6, 2.2.10, 2.2.11, 2.2.12, 2.2.15 et
2.2.16.
2.2.6.2 Instruments financiers dérivés
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour
couvrir son exposition aux risques de change et de taux
d’intérêt résultant de ses activités opérationnelles, financières
et d’investissement. Conformément à sa politique de gestion
de trésorerie, la société LISI S.A. ne détient, ni n’émet des
instruments financiers dérivés à des fins de spéculation.
Cependant les instruments dérivés qui ne répondent pas aux
critères de couverture sont évalués et comptabilisés à leur
juste valeur par résultat. Le profit ou la perte résultant de la
réévaluation à la juste valeur est enregistré immédiatement en
résultat.
Lorsqu’un instrument financier dérivé est désigné comme
instrument de couverture des variations de flux de trésorerie
d’un actif ou passif comptabilisé, ou d’une transaction prévue
hautement probable, la part jugée efficace de la variation de
juste valeur de l’instrument financier dérivé est comptabilisée
en capitaux propres. Les profits ou pertes associés cumulés sont
sortis des capitaux propres et inclus dans le résultat de la ou des
période(s) au cours desquelles la transaction couverte affecte
le résultat.
2.2.7 Actifs incorporels
2.2.7.1 Survaleurs
Conformément aux dispositions de la norme IFRS 3, les
regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la
méthode de l’acquisition. Selon cette méthode, lors de la
première consolidation d’une entité sur laquelle le Groupe
a directement ou indirectement le contrôle, les actifs et les
passifs acquis, ainsi que les passifs éventuels assumés, sont
comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. À cette
date, la survaleur est évaluée à son coût, celui-ci correspondant
à la différence entre le coût du regroupement d’entreprises et la
part d’intérêt de LISI dans la juste valeur des actifs, des passifs
identifiables.
Pour les acquisitions antérieures au 1
er
janvier 2004, la
survaleur est maintenue à son coût présumé qui représente
le montant net comptabilisé selon le référentiel comptable
précédent diminué des amortissements.
Depuis cette date, la survaleur est évaluée à son coût,
diminué du cumul des pertes de valeur. Elle est affectée à des
unités génératrices de trésorerie ou regroupements d’unités
génératrices de trésorerie et n’est pas amortie, mais fait l’objet
d’un test de dépréciation au minimum une fois par an suivant
la méthode décrite au paragraphe 2.2.8.5.