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ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

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LISI 2015 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2.2.1.3 Normes, IFRS 15 et IFRS 9 applicables au 1

er

janvier

2018

Le Groupe est en train de mesurer l'impact de ces normes.

2.2.2 Bases de préparation des états financiers

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros, sauf

indication contraire.

Ils sont préparés sur la base du coût historique à l’exception

des actifs et passifs suivants évalués à leur juste valeur :

instruments financiers dérivés, instruments financiers

détenus à des fins de transaction et instruments financiers

classés comme disponibles à la vente, passifs résultant de

transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui

seront réglés en trésorerie.

Les actifs non courants destinés à être vendus sont évalués

au montant le plus faible entre la valeur comptable et la juste

valeur diminuée des coûts des ventes.

Selon lesnormes IFRS, certainesoptions comptablesnécessitent

de prendre des positions fondées sur un jugement ou sur des

hypothèses qui ont un impact sur les montants des actifs et

des passifs, des produits et des charges, notamment en ce qui

concerne les éléments suivants :

■■

les durées d’amortissements des immobilisations (notes 2.2.7.3

et 2.2.8.4),

■■

les évaluations retenues pour les tests de pertes de valeur

(note 2.2.8.5),

■■

l’évaluation des provisions et des engagements de retraites

(notes 2.2.13 et 2.2.14),

■■

la valorisation des instruments financiers à la juste valeur

(notes 2.2.6, 2.2.8.6, 2.2.11 et 2.2.12),

■■

la valorisation des paiements en actions (note 2.2.14.2),

■■

la reconnaissance des impôts différés actifs (note 2.2.18.5).

Ces jugements et hypothèses prennent en compte les risques

spécifiques des secteurs concernés par l’activité de LISI ainsi

que les risques généraux liés au contexte économique. La

période actuelle caractérisée par une plus grande volatilité

limite la visibilité. En conséquence, les prévisions qui servent

de base à ces jugements et hypothèses peuvent présenter des

écarts avec les réalisations futures.

La Direction revoit ses estimations et appréciations de manière

continue sur la base de son expérience passée ainsi que sur

des facteurs jugés raisonnables qui constituent le fondement

de ses appréciations pour la valeur comptable des éléments

d’actif et de passif. L’impact des changements d’estimation est

comptabilisé au cours de la période du changement s’il n’affecte

que cette période ou au cours de la période du changement et

des périodes ultérieures si celles-ci sont également affectées

par le changement.

Les jugements exercés par la Direction au regard des

normes IFRS ayant un impact significatif sur les états

financiers et les estimations présentant un risque important

de variations au cours des périodes ultérieures concernent

notamment les provisions (notes 2.2.13 et 2.6.4), les impôts

différés actifs (note 2.6.7) et les tests de dépréciation sur les

actifs (notes 2.2.8.5 et 2.6.1.1). Les calculs des engagements

de fin de carrière et des tests de valeur reposent sur des

hypothèses actuarielles dont la sensibilité peut avoir des

incidences sur les charges comptabilisées sous forme de

provisions. Ces hypothèses font l’objet d’une analyse division

par division sur la base d’informations données par des experts

indépendants (actuaires, etc…).

Appréciation des sources majeures d’incertitude

Les différents secteurs d’activité du Groupe ont connu sur les

dernières années des croissances différentes ; ces évolutions

n’ont pas généré d’incertitudes majeures.

Sensibilités identifiées

Les sensibilités principales recensées et suivies par le

management portent sur les données et hypothèses liées

à la mise en œuvre des tests de valeur. Ces hypothèses

sont consolidées au travers d’une démarche de collecte

d’informations prévisionnelles auprès de grands acteurs du

secteur (hypothèses de marché) et d’actuaires (hypothèses de

taux).

Traitement comptable de la CVAE

Suite au communiqué du Conseil National de la Comptabilité

du 14 janvier 2010, le Groupe a décidé de qualifier la CVAE

(cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) d’impôt sur

le résultat devant entrer dans le champ d’application d’IAS 12.

Cette décision est basée sur une position de l’IFRIC datant

de 2006 et précisant que le terme « bénéfice imposable »

implique une notion de montant net plutôt que de montant

brut sans qu’il soit nécessairement identique au résultat

comptable. De plus, ce choix permet d’assurer la cohérence

avec le traitement comptable appliqué aux taxes similaires dans

d’autres pays étrangers.

Traitement du Crédit impôt recherche

Les produits liés au crédit d’impôt recherche sont classés au

compte de résultat dans la rubrique « autres produits ».

Traitement du crédit d’impôt pour la compétitivité et

l’emploi (CICE)

Le CICE a été présenté en application des normes IFRS en

déduction des charges de personnel pour unmontant de 9,5 M€.