LISI 2012
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Profonde réorganisation
du site de Caen,
spécialisé dans la
reconstruction articulaire (hanche,
genou, épaule). L’usine a été scindée
en deux unités afin de mieux
répondre aux besoins des clients :
l’UAP Produits forgés et l’UAP Produits
finis (conditionnés et stérilisés). Le
déménagement du centre logistique
de produits finis a permis de libérer
1 000 m
2
d’atelier pour accueillir de
nouveaux moyens de fabrication,
ainsi qu’une cellule prototypage pour
fabriquer dans les meilleurs délais les
nouveaux produits.
Intégration de l’équipe
de R&D de Stryker Benoist Girard
aux équipes de LISI MEDICAL
Orthopaedics.
Ceci permet d’offrir aux
clients une prestation globale allant
du support au développement des
dispositifs médicaux jusqu’au produit
conditionné stérile
.
Finalisation de l’organisation
industrielle du site de Lyon,
spécialisé
dans les implants de la
colonne vertébrale et la traumatologie,
(cellules de fabrication autonomes).
Une cellule dédiée pour les implants
plastiques a été créée. L’équipe
Engineering a été renforcée afin
d’optimiser l’industrialisation des
nouveaux produits.
Diversification
du portefeuille clients
du site d’Escondido
(États-Unis)
sur les segments rachis et
traumatologie. Ce site était
historiquement dédié au secteur
de l’implant dentaire.
FAITS
MARQUANTS
2012
VISION
D’expert
Interview du Professeur
Moussa
Hammadouche
chef du service Orthopédie
de l’Hôpital Cochin
3- Sur quels critères choisissez-vous les implants ?
Nous ne posons, à de rares exceptions près, que des produits
éprouvés, ayant fait l’objet d’évaluations cliniques publiées, des
implants « labellisés » « Gold Standards ».
- Selon vous quels sont les risques inhérents à l’implant lui-même ?
Travailler avec des « Gold Standards » limite au maximum le
risque lié à l’implant. Par contre, il peut y avoir risque lors de l’éva-
luation des innovations. Toute modification d’un implant peut
affecter les résultats de ce dernier. L’idée est de suivre des proto-
coles très stricts, la plupart des modifications étant cosmétiques
ou « marketing ».
- Quelles sont les principales raisons responsables d’une erreur de
choix d’implant lors d’une chirurgie ?
La première est le manque de programmation pré-opératoire
ou de formation et/ou d’information du chirurgien. Un mauvais
étiquetage, un gravage laser déficient sur l’ancillaire, un implant
d’essai ne correspondant pas à l’implant définitif, peuvent aussi
être sources de risque. Le fabricant doit pouvoir garantir des
implants conformes en tout point au design de l’évaluation ori-
ginelle.
- Qu’attendez-vous de votre fournisseur d’implant ?
Il doit être en mesure de garantir une traçabilité irréprochable
des implants. En cas de rappel produit, nous devons pouvoir en
informer rapidement les patients et évaluer les risques cliniques
associés. Cela vaut également pour les instruments. De nom-
breux centres chirurgicaux tendent à centraliser leurs activités de
stérilisation, multipliant par la même le risque de mélange d’ins-
truments ou de boîtes d’ancillaire incomplètes que le chirurgien
découvre en pleine intervention.
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