LISI DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2012
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Situation financière
(+ 84 personnes) pour atteindre 5 456 équivalents temps plein
en décembre 2012.
Les investissements ont été soutenus et s’élèvent à 38,5 M€
décaissés sur la période et 47,3 M€ d’engagements. Parmi les
investissements engagés, on citera l’extension de la nouvelle
usine de Marmande (Creuzet Aéronautique) pour près de
8 M€ ou encore le projet de la nouvelle unité de traitement de
surface à Torrance (États-Unis) pour près de 11 M$.
Le
Free Cash Flow
est néanmoins très positif grâce au bon
niveau de rentabilité mais aussi à l’effort significatif réalisé sur
le BFR en général et sur les stocks en particulier : ceux-ci ont
diminué de l’ordre de 18 jours de consommation.
Perspectives
Si aucun nuage n’est perceptible sur le marché de l’industrie
aéronautique à ce jour, il convient néanmoins d’évaluer les
perspectives de croissance en tenant compte des effets stocks
prévisibles :
• l’activité européenne devrait connaitre une pause dans sa
croissance après 3 derniers exercices très dynamiques et la
mise en place de la chaine d’assemblage de l’A350,
• l’activité aux États-Unis recèle encore un potentiel significatif
de croissance que les problèmes techniques du B787 peuvent
décaler,
• enfin, l’activité « Composants de structure » davantage
corrélée aux cadences d’assemblage de ses principaux clients
Airbus, Safran et GE et tirée par l’industrialisation de produits
nouveaux et le positionnement sur les programmes avion et
moteur de demain – contrats signés sur l’A350, l’A320 NEO, le
moteur LEAP, les moteurs GE – devrait connaitre un exercice à
nouveau dynamique.
En termes de rentabilité, la division arrive à des niveaux qu’il
faudra savoir consolider. L’activité (effet volume) ne saurait
progresser avec les mêmes taux de croissance qu’en 2012, tout
en restant néanmoins très solide si les hausses de cadences
et les développements des grands projets tiennent leurs
promesses.
Le montant d’investissements correspondant notamment
aux nouveaux projets et aux hausses de capacité devrait être
supérieur à celui de l’exercice 2012.
2.3 LISI AUTOMOTIVE
LISI AUTOMOTIVE a réalisé un chiffre d’affaires de 426,6 M€
en 2012. Le recul de 4,4 % par rapport à l’exercice précédent
traduit les principales évolutions suivantes :
• décélération continue de l’activité sur l’exercice mais moins
rapidement que le marché européen, sans effondrement sur
la fin de période (- 5,2 % sur le T4 2012),
• difficultés d’ajustement de la productivité et des coûts fixes
(dont 50 % sont représentés par la main d’œuvre) dans la
structure actuelle de la division,
• efforts de réorganisation : cession de la société KUT en mai
2012 et arrêt de l’atelier visserie électrique à Delle en fin
d’exercice. Les effets de ces mesures, sur les coûts fixes en
particulier, devraient se faire sentir à partir de 2013,
• tassement du volume de nouveaux produits (10 % en chiffre
d’affaires annualisé, à comparer aux 13 % de l’exercice 2011
plutôt actif),
• nette diminution du chiffre d’affaires réalisé avec PSA, mais
gains de parts de marché avec Renault, ce qui a permis de
limiter le recul de ce client. Par contre les ventes avec VW et
BMW sont en hausse sans que cela suffise à compenser la
perte d’activité auprès des constructeurs français,
• poursuite de la croissance des deux usines chinoises de
LISI AUTOMOTIVE avec un rythme de l’ordre de + 23 %.
Marché
Les immatriculations européennes sont en baisse continue
avec une décroissance forte en décembre (- 16,3 %) soit - 7,8 %
sur l’année (source ACEA – EU 27 + EFTA). Cette décroissance n’a
épargné ni l’Allemagne (- 16,4 % en décembre, soit - 2,9 % sur
l’année), ni la France (- 13,9 % en décembre) ; seul le marché en
Grande-Bretagne reste positif en Europe (+ 5,3 % en 2012 par
rapport à 2011).
Les ventes européennes des clients de LISI AUTOMOTIVE
ont fortement chuté au T4 et encore plus en décembre pour
afficher une baisse de - 8,2 % sur l’année et une production
de - 7,6 %. Les clients français sont les plus touchés avec PSA
(- 12,9%) et Renault-Dacia (- 18,9%). En particulier, la production
des usines françaises de Renault a été divisée par deux sur les
5 dernières années. Les clients allemands ont plutôt mieux
résisté sur l’ensemble de l’année (- 1,1 %), BMW (- 1,4 %) et
Daimler (- 2,2 %).
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