2.2.3
I
Principes de consolidation
Une filiale est une entité contrôlée par la société mère.
Conformément à IFRS10, l'investisseur contrôle une entité faisant
l'objet d'un investissement si et seulement si tous les éléments
ci-dessous sont réunis:
–
–
ildétient lepouvoirsur l'entitéfaisant l'objetd'un investissement;
–
–
il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de
ses liens avec l'entité faisant l'objet d'un investissement;
–
–
il a la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité faisant l'objet
d'un investissement de manière à influer sur le montant des
rendements qu'il obtient.
La liste des sociétés consolidées est donnée en note 2.3.4. Au 31
décembre 2017 toutes les sociétés sont incluses dans le périmètre
selon la méthode d’intégration globale.
2.2.4
I
Transactions éliminées dans les états financiers
consolidés
Les soldes bilanciels, les pertes et gains latents, les produits et les
charges résultant des transactions intragroupe sont éliminés lors de
la préparation des états financiers consolidés.
Les pertes latentes sont éliminées de la même façon que les
profits latents, mais seulement dans la mesure où elles ne sont pas
représentatives d’une perte de valeur.
2.2.5
I
Méthodes de conversion des éléments en devises
2.2.5.1 Transaction en monnaies étrangères
Les transactions en monnaies étrangères sont enregistrées dans
la monnaie fonctionnelle au cours du taux de change en vigueur
à la date de l’opération. A la date de clôture, les actifs et passifs
monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis dans la
monnaie fonctionnelle au cours en vigueur à la date de clôture. Les
écarts de change résultant de la conversion sont comptabilisés en
produits ou en charges, à l’exception des écarts sur les emprunts en
devises constituant une couverture de l’investissement net dans une
entité étrangère qui sont comptabilisés en réserve de conversion,
en tant que composante distincte des capitaux propres. Ils sont
comptabilisés en résultat lors de la sortie de l’entité.
2.2.5.2 Conversion des états financiers des filiales et co-entreprises
consolidées
Les états financiers des filiales et co-entreprises, dont la monnaie
fonctionnelle n’est pas l’euro sont convertis au cours de change en
vigueur à la clôture de l’exercice pour le bilan et au cours de change
moyen pour le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie.
Les écarts de change résultant des conversions sont comptabilisés
en réserve de conversion, en tant que composante distincte des
capitaux propres.
2.2.6
I
Instruments financiers
2.2.6.1 Instruments financiers non dérivés
Les instruments financiers non dérivés comprennent les placements
dans des instruments de capitaux propres et les titres d’emprunts,
les clients et autres débiteurs, la trésorerie et les équivalents
de trésorerie, les prêts et dettes financières, les fournisseurs et
autres créditeurs. Les instruments financiers non dérivés sont
comptabilisés ainsi qu’indiqué dans les notes spécifiques qui
suivent : 2.2.8.6, 2.2.10, 2.2.11, 2.2.12, 2.2.15 et 2.2.16.
2.2.6.2 Instruments financiers dérivés
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour couvrir
son exposition aux risques de change et de taux d’intérêt résultant
de ses activités opérationnelles, financières et d’investissement.
Conformément à sa politique de gestion de trésorerie, la société LISI
S.A. ne détient, ni n’émet des instruments financiers dérivés à des
fins de spéculation.
Cependant les instruments dérivés qui ne répondent pas aux critères
de couverture sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur par
résultat. Le profit ou la perte résultant de la réévaluation à la juste
valeur est enregistré immédiatement en résultat.
Lorsqu’un instrument financier dérivé est désigné comme instrument
de couverture des variations de flux de trésorerie d’un actif ou passif
comptabilisé, ou d’une transaction prévue hautement probable, la
part jugée efficace de la variation de juste valeur de l’instrument
financier dérivé est comptabilisée en capitaux propres. Les profits
ou pertes associés cumulés sont sortis des capitaux propres et
inclus dans le résultat de la ou des période(s) au cours desquelles la
transaction couverte affecte le résultat.
2.2.7
I
Actifs incorporels
2.2.7.1 Survaleurs
ConformémentauxdispositionsdelanormeIFRS3,lesregroupements
d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition.
Selon cette méthode, lors de la première consolidation d’une entité
sur laquelle le Groupe a directement ou indirectement le contrôle, les
actifs et les passifs acquis, ainsi que les passifs éventuels assumés,
sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. A cette
date, la survaleur est évaluée à son coût, celui-ci correspondant
à la différence entre le coût du regroupement d’entreprises et la
part d’intérêt de LISI dans la juste valeur des actifs, des passifs
identifiables.
Pour les acquisitions antérieures au 1
er
janvier 2004, la survaleur
est maintenue à son coût présumé qui représente le montant net
comptabilisé selon le référentiel comptable précédent diminué des
amortissements.
Depuis cette date, la survaleur est évaluée à son coût, diminuée
du cumul des pertes de valeur. Elle est affectée à des unités
génératrices de trésorerie ou regroupements d’unités génératrices
de trésorerie et n’est pas amortie, mais fait l’objet d’un test de
dépréciation au minimum une fois par an suivant la méthode décrite
au paragraphe 2.2.8.5.
Si la survaleur est négative, elle est constatée en profit au compte
de résultat.
37
LISI 2017 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
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