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b) L’IASB a publié en juillet 2014 la norme IFRS 9, Instruments

Financiers, destinée à remplacer IAS 32 et IAS 39, les normes

actuellement en vigueur pour la présentation, la reconnaissance

et l’évaluation des instruments financiers. Cette norme regroupe

les trois phases qui ont constitué le projet : classification et

évaluation, dépréciation et comptabilité de couverture. Les

modifications apportées par IFRS 9 concernent :

les règles de classification et l’évaluation des actifs financiers

qui reflètent le modèle économique dans le cadre duquel ils sont

gérés ainsi que leurs flux de trésorerie contractuels ;

les règles de dépréciation des créances clients, fondées

dorénavant sur les « pertes attendues » et non sur les « pertes

réalisées » ;

le traitement de la comptabilité de couverture.

L’entrée en vigueur de cette norme, non encore adoptée par l’Union

Européenne, est prévue pour les exercices ouverts à compter du

1

er

 janvier 2018. L’analyse des impacts de cette norme est en cours.

c) L’IASB a publié en janvier 2016 la norme IFRS 16, Contrats de

location. Cette norme conduira les entreprises louant des actifs

significatifs dans le cadre de leur activité à reconnaitre un actif et

une dette financière correspondant à l’engagement de location.

L’entrée en vigueur de cette norme, non encore adoptée par l’Union

Européenne, est prévue pour les exercices ouverts à compter

du 1

er

 janvier 2019. L’analyse des impacts est en cours. Le Groupe

a identifié plusieurs types de location qui seront retraités en

conformité avec la norme IFRS 16. Il s’agit principalement des

contrats de locations immobilières industrielles, à usage de bureaux,

et des contrats de location de véhicules de sociétés et de matériel

roulant. Les impacts majeurs attendus à l’ouverture 2019 concernent

l’endettement financier net et l’EBITDA. Au regard de l’appréciation

des agrégats retraités entrant dans le calcul des covenants, il ne

devrait pas y avoir de bris de covenants.

2.2.2

I

Bases de préparation des états financiers

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros, sauf

indication contraire.

Ils sont préparés sur la base du coût historique à l’exception des

actifs et passifs suivants évalués à leur juste valeur : instruments

financiers dérivés, instruments financiers détenus à des fins de

transaction et instruments financiers classés comme disponibles à

la vente, passifs résultant de transactions dont le paiement est fondé

sur des actions et qui seront réglés en trésorerie.

Les actifs non courants destinés à être vendus sont évalués au

montant le plus faible entre la valeur comptable et la juste valeur

diminuée des coûts des ventes.

Selon les normes IFRS, certaines options comptables nécessitent

de prendre des positions fondées sur un jugement ou sur des

hypothèses qui ont un impact sur les montants des actifs et des

passifs, des produits et des charges, notamment en ce qui concerne

les éléments suivants :

les durées d’amortissements des immobilisations (notes 2.2.7.3

et 2.2.8.4),

les évaluations retenues pour les tests de pertes de valeur (note

2.2.8.5),

l’évaluation des provisions et des engagements de retraites (notes

2.2.13 et 2.2.14),

la valorisation des instruments financiers à la juste valeur (notes

2.2.6, 2.2.8.6, 2.2.11 et 2.2.12),

la valorisation des paiements en actions (note 2.2.14.2),

la reconnaissance des impôts différés actifs (note 2.2.18.5).

Ces jugements et hypothèses prennent en compte les risques

spécifiques des secteurs concernés par l’activité de LISI ainsi que les

risques généraux liés au contexte économique.

La Direction revoit ses estimations et appréciations de manière

continue sur la base de son expérience passée ainsi que sur des

facteurs jugés raisonnables qui constituent le fondement de ses

appréciations pour la valeur comptable des éléments d’actif et de

passif. L’impact des changements d’estimation est comptabilisé au

cours de la période du changement s’il n’affecte que cette période ou

au cours de la période du changement et des périodes ultérieures si

celles-ci sont également affectées par le changement.

Ces hypothèses font l’objet d’une analyse division par division sur

la base d’informations données par des experts indépendants

(actuaires, etc…).

Sensibilités identifiées

Les sensibilités principales recensées et suivies par le management

portent sur les données et hypothèses liées à lamise enœuvre des tests

de valeur. Ces hypothèses sont consolidées au travers d’une démarche

de collecte d’informations prévisionnelles auprès de grands acteurs du

secteur (hypothèses de marché) et d’actuaires (hypothèses de taux).

Traitement comptable de la CVAE

Suite au communiqué du Conseil National de la Comptabilité du 14

janvier 2010, le Groupe a décidé de qualifier la CVAE (cotisation sur la

Valeur Ajoutée des Entreprises) d’impôt sur le résultat devant entrer

dans le champ d’application d’IAS 12. Cette décision est basée sur une

position de l’IFRIC datant de 2006 et précisant que le terme « bénéfice

imposable » implique une notion de montant net plutôt que de montant

brut sans qu’il soit nécessairement identique au résultat comptable.

De plus, ce choix permet d’assurer la cohérence avec le traitement

comptable appliqué aux taxes similaires dans d’autres pays étrangers.

Traitement du Crédit impôt recherche

Les produits liés au crédit d’impôt recherche sont classés au compte

de résultat dans la rubrique « autres produits ».

Traitement du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi

(CICE)

Le CICE a été présenté en application des normes IFRS en déduction

des charges de personnel pour un montant de 11,6 M€.

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LISI 2017 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

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