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RAPPORT ANNUEL LISI 2016
La performance
au cœur des sites
_ Au cœur du système d’amélioration des performances
LEAP, pour LISI Excellence Achievement Program,
la méthode PSM permet d’accompagner et d’orienter
le management de la performance sur le terrain, au plus
près de la production.
L
e Groupe LISI s’est doté, dès 2011,
d’un programme d’amélioration
de la performance opérationnelle
particulièrement ambitieux. Ce
plan, baptisé LEAP (LISI Excellence
Achievement Program), encourage
chaque collaborateur à viser l’excellence
opérationnelle dans tous les domaines et
dans tous les métiers de l’entreprise. Placé
au cœur du dispositif, le PSM –
Problem
Solving Methodology
– fait partie des outils et
méthodes d’amélioration continue qui ont été
mis en œuvre dans les sites du Groupe pour
atteindre cet objectif. Il permet de traiter au
quotidien les problèmes de terrain, à l’endroit
même où ils sont identifiés.
PSM1, au plus près du terrain
Le schéma d’identification des problèmes et
des prises de décisions correctives s’articule
sur 3 niveaux (voir schéma page 47).
Organisé au niveau d’un groupe autonome de
production (une ligne ou un îlot de production
par exemple), le PSM1 constitue le niveau
opérationnel le plus proche du terrain. Il
compose la clé de voûte de l’ensemble
du dispositif. Il permet d’apporter une
réponse là où le problème apparaît, évitant
ainsi que celui-ci ne s’étende à l’ensemble
de la chaîne de production. Il implique et
engage l’ensemble des collaborateurs dans
la résolution des difficultés rencontrées,
le respect des standards et des objectifs
opérationnels fixés. Mais c’est aussi le
niveau le plus complexe à gérer.
ORGANISATION
LEAP
Management visuel
Pour en garantir l’efficacité, l’organisation
des PSM1 a été redéfinie en 2016. Le
management visuel a été amélioré. Des
indicateurs opérationnels simples, dédiés à
l’équipe qui constitue le Groupe Autonome
de Production (GAP), sont désormais
suivis, interprétés et commentés chaque
jour par les opérateurs eux-mêmes. Lors du
Top 5 quotidien animé par le leader du GAP,
chacun peut alors connaître sa performance
journalière, échanger sur les problèmes
rencontrés, et s’interroger sur les écarts
par rapport au standard. L’équipe peut alors
chercher les solutions qui permettront d’y
remédier. Le PSM1 demeure à ce jour l’outil
d’amélioration de la performance le plus
fédérateur à partir duquel s’articule une
démarche plus globale.