3.3
I
Référentiel groupe
■■
Chaquedivision selondes valeurs communes amis enplaceunecharte
de valeurs.
■■
Il existe un manuel des procédures de contrôle interne complété par
un manuel des procédures comptables et de consolidation. Ces
procédures sont mises à disposition de tous les acteurs concernés et
périodiquement mises à jour sous une forme électronique via un
intranet dédié.
■■
Depuisfin2017,unedynamiqued’améliorationcontinueestenclenchée.
En effet, la cellule d’audit interne anime trimestriellement des comités
de contrôles internes : y sont conviés les contrôleurs internes de
chaque division pour créer des synergies en matière de mise en
conformité de contrôle interne opérationnel et financier. Il en résulte la
mise à jour des procédures Groupe : elles sont adaptées en fonction de
l’évolutiondesprocessusetontpourbutderéduire lesrisquesdétectés
lors des audits.
■■
Chaquedivision,puischaqueunitéopérationnellea laresponsabilitéde
veiller au respect de ces procédures et de l’adapter au contexte de son
pays.
■■
Sousformede lettresdedélégation,chaqueresponsableestavertides
niveaux de responsabilité dont il a la charge.
3.4
I
Processus de cartographie
et de suivi des risques
■■
Le Groupe est engagé dans un processus convergent de cartographie
des risques. Cette méthodologie est maintenant déployée dans tout le
Groupe et traitée jusqu’au niveau des unités élémentaires de gestion.
Elle fait l’objet d’une revue complète systématique une fois par an. Les
plans d’actions prioritaires des principaux risques identifiés dans
chaquedivisionsontvalidésdans lecadrede laplanificationbudgétaire
et stratégique à moyen terme.
■■
Anoter que lepanier de risques estmis à jour selon les zones de risques
identifiées : par exemple, en 2018, le risque cybercriminalité a été
intégré.
■■
Le comité de pilotage Santé-Sécurité-Environnement, mis en place en
2001, identifie et répertorie les risques inhérents puis suit les actions
correctives nécessaires.
3.5
I
Principales procédures de contrôle interne
relatives à l’élaboration et au traitement
de l’information comptable et financière
■■
LeGrouperevoitannuellementunplanstratégiquepluriannuelsur5ans
et détermine à ce titre un plan prioritaire d’actions. Le budget de
l’exercice à venir s’inscrit dans ce plan avec une perspective limitée à
12 mois. Le processus de planification fait l’objet de validations
successives au niveau du Comité Exécutif du Groupe puis au niveau du
Conseil d’Administration. La mesure de l’avancement de la réalisation
du budget est réalisée mensuellement à tous les niveaux : unités
élémentaires de gestion, B.U., divisions et Groupe.
■■
La consolidation mensuelle des indicateurs de gestion, du compte de
résultat, du bilan et du tableau de financement permet une mesure
précise dans des délais rapprochés de la date de clôture et facilite les
prises de décision.
■■
Le processus achats et investissements s’inscrit également dans la
démarche stratégique et budgétaire. Tout engagement d’achats ou
d’investissements qui dévie des autorisations budgétaires fait l’objet
d’un accord préalable au niveau approprié.
■■
Le processus ventes et contrats fait l’objet d’une revue spécifique des
équipes locales, B.U, divisions ou Groupe suivant les seuils de
signification avant l’engagement réel.
■■
Le processus trésorerie-financement fait également l’objet
d’engagement spécifique. Ainsi à titre d’exemple, les placements
financiers sont principalement gérés au niveau du Groupe.
■■
Le processus paie est géré au niveau des entités opérationnelles et
périodiquement revu tant par la cellule audit interne que par les
auditeurs externes.
■■
Le processus, sécurité et environnement (HSE) fait l’objet d’une revue
mensuelle des indicateurs de gestion (taux d’accident du travail, non
conformités etc.) et des principaux plans d’actions qui en découlent.
■■
L’ensemble des processus décrits en paragraphe 3.1 est audité par la
cellule d’audit interne Finance/Opérationnel ou HSE. Les audits
financiers et opérationnels sont réalisés sur la base d’un questionnaire
commun à toutes les entités duGroupe auditées : il est constituéde 156
questions. L’évaluation des audits se concrétise par l’attribution d’un
score basé sur le total des non-conformités détectées : le minimum
conventionnel requis est de 80%. Les missions d’audit donnent lieu à
un plan d’actions que les équipes opérationnelles sont recommandées
desuivreafindepallierauxrisquesidentifiés lorsdecesauditsinternes.
Cepland’actions est suivi un an après lamissiond’audit pour les entités
évaluées avec un niveau de contrôle interne inférieur aux exigences
Groupe.