LISI GROUP - Rapport intégré 2020

Plan de robotisation Engagé en 2020, le plan de robotisation et d’automatisation de Hérouville-Saint-Clair (Calvados) est en cours de déploiement. Les deux robots réceptionnés sur le site sont destinés à la fabrication d’implants de hanches, lors des opérations de forgeage et de polissage. L’ambition est de déployer sur le site normand un programme de robotisation sur plusieurs années. À terme, sept robots sont prévus d’ici à cinq ans. La robotisation de Minneapolis, initiée en 2019, s’est poursuivie en 2020. de rang mondial dont les clients – les principaux donneurs d’ordres internationaux – proposent des solutions de chirurgie et d’orthopédie prêtes à l’usage : un grand nombre de nos produits sont ainsi directement placés en stock de consignation dans les hôpitaux, pour une mise à disposition en fonction de leurs besoins. Ce positionnement, qui implique un très haut niveau de service, est important car notre activité dépend, au-delà du marché lui-même, de la stratégie mise en œuvre par nos clients dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement. En 2020, certains de nos clients ont préféré diminuer leurs stocks afin de privilégier la gestion de trésorerie, d’autres ont maintenu leur niveau de commandes, ou l’ont augmenté lorsqu’ils étaient en phase de lancement de produits. Quelles décisions opérationnelles avez-vous prises ? Au plus fort de la crise, nous avons dû fermer partiellement les sites français de Hérouville et de Neyron et nous avons eu recours au chômage partiel à Escondido, en Californie. Partout, nous avons maintenu un minimum d’activité dans les usines dès que la sécurité sanitaire des collaborateurs a été assurée. Si les effets ont été progressifs et décalés entre les États-Unis et la France, nous avons gardé notre agilité, notamment grâce à la mise en œuvre de plans de soutien gouvernementaux efficaces en France comme aux États-Unis. La reprise est-elle en cours ? Elle est, là encore, variable selon les zones. L’impact de la crise a en effet été plus sensible en Europe qu’aux États-Unis, où l’activité a globalement été maintenue dans les hôpitaux. En Europe, la reprise, observée à partir de juin, a été plus lente et plus progressive que prévue compte tenu des protocoles sanitaires mis en place dans les blocs opératoires : le nombre des opérations est passé de six à quatre par jour en moyenne. De nombreuses personnes, notamment les plus âgées, ont également fait le choix de décaler leurs interventions lorsque cela était possible. Les hôpitaux mettront du temps à retrouver le rythme d’avant- crise. LISIMEDICAL 5 _ PERFORMANCES

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